Assez grande
activité de l'artillerie ennemie en Champagne, sur la rive droite de la Meuse et en Woëvre.
Après de vifs bombardements, l'ennemi a engagé, sur plusieurs points du front, des actions d'infanterie qui n'ont pas obtenu de
résultat.
Au Nord-est de Reims, un coup de main allemand a été aisément arrêté.
Dans le secteur de Souain, l'ennemi a, par trois fois, tenté d'aborder nos ligues et a dû se replier sous la violence de nos feux, après avoir subi des pertes sérieuses.
En Woëvre, dans la région du bois Brûlé, les Allemands ont lancé une forte attaque. Après un vif combat, nos troupes ont rejeté les fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans quelques-uns de nos éléments avancés.
En Lorraine, une forte attaque ennemie sur nos positions au sud d'Arracourt a donné lieu à un violent combat corps à corps. Nos troupes ont partout gardé l'avantage et repoussé l'ennemi en faisant des prisonniers.
Nous avons effectué des incursions dans les lignes allemandes à l'est de la Suippe.
Nos bombardiers ont lancé 13.000 kilos de projectiles sur les établissements, terrains d'aviation, cantonnements, et gares de la zone ennemie.
En Macédoine, activité d'artillerie à l'ouest du lac Doiran, dans la région de Dobropolié et antour de Monastir.
Sur le front britannique, les Portugais ont repoussé des coups de main ennemis.